The Changing Role of International Bank Lending in Development Finance (L'évolution du rôle des crédits bancaires internationaux dans le financement du développement) (La nueva función de los préstamos bancarios internacionales en el financiamiento del desarrollo)
During the past fifteen years, the international bank-loan market has replaced the international bond and direct investment markets as the major source of private development capital. In addition, rescheduling external debt, normally in the context of a comprehensive stabilization program, has generally taken the place of default by developing country borrowers. This paper examines how innovations in financial institutions over the past decade have facilitated these developments. During the 1970s, institutional developments in the domestic banking systems of the industrial countries lowered the risk on deposit liabilities of the money-center banks. As a result, these banks gained a competitive advantage over the international bond and direct investment markets in intermediating the flow of loanable funds from surplus to deficit countries. Simultaneously, financial innovations increased the developing countries' cost of defaulting on external debt, creating incentives for them both to undertake stabilization programs and to seek to reschedule their external debt, rather than to default. These innovations resulted in lower perceived levels of risk in lending to developing country borrowers and hence in a significant rise in the volume of private bank lending. The pricing and allocation of private development credit came to reflect these institutional developments. While the international bond market allocates credit with the aid of a premium reflecting the likely risk of default by each individual borrower, the international banking market charges a more uniform risk spread and endeavors to exclude certain classes of borrowers from access to bank credit. Evidence cited in this paper shows that the bond markets have displayed large risk premia compared with the banking markets at those times when a major developing country borrower is experiencing debt-service difficulties. In the banking markets, borrowing countries that choose projects or policies that tend to undermine their ability to service their external debt are denied access to refinancing credit, and the resulting liquidity crises then induce such borrowers to undertake stabilization programs. Thus the expected cost of having to undertake a stabilization program has replaced the risk premium as the incentive for borrowers to choose projects or policies of adequate quality. This paper also finds that if individual borrowers in developing countries do not take account of the cost of having to undertake a stabilization program in addition to the market cost of credit, then "overborrowing" may result. /// Au cours des quinze dernières années, le marché des crédits bancaires internationaux a pris le relais du marché obligataire international et de l'investissement direct pour devenir la principale source des capitaux privés qui contribuent au financement du développement. De surcroît, les emprunteurs des pays en développement s'efforcent généralement d'obtenir le rééchelonnement de leur dette extérieure plutôt que de se déclarer en situation de défaut de paiement. La présente étude analyse la façon dont les innovations introduites depuis une dizaine d'années au sein des institutions financières ont favorisé cette évolution. Pendant les années 70, les systèmes bancaires nationaux des pays industrialisés ont fait l'objet, sur le plan des institutions, d'une certaine évolution qui a eu pour effet d'atténuer les risques inhérents aux engagements sous forme de dépôts des banques installées sur les principales places financières. Ces banques ont donc acquis, par rapport au marché des obligations et des investissements directs, un avantage concurrentiel en servant d'intermédiaires pour l'acheminement des fonds prêtables des pays excédentaires vers les pays déficitaires. Dans le même temps, un certain nombre d'innovations d'ordre financier ont accru le coût d'une défaillance et incité, de ce fait, les pays en développement à entreprendre l'application de programmes de stabilisation et à s'efforcer d'obtenir le rééchelonnement de leur dette au lieu d'opter pour le défaut de paiement. Du fait de ces innovations, les risques que présentent les prêts aux emprunteurs des pays en développement sont perçus comme moins grands et le volume du crédit bancaire privé a considérablement augmenté. La répartition des crédits privés au développement et la fixation de leur prix ont fini par refléter cette évolution d'ordre institutionnel. Le marché obligataire international répartit les crédits à l'aide d'une prime, qui dénote la probabilité du risque de défaillance de chaque emprunteur; sur le marché bancaire international, en revanche, les banques prélèvent, pour se prémunir contre les risques, une marge plus uniforme et s'efforcent d'interdire l'accès au crédit bancaire à certaines catégories d'emprunteurs. Il ressort de la présente étude que les primes prévues, en fonction des risques, sur le marché obligataire sont élevées par rapport aux marges prélevées sur les marchés bancaires lorsque les gros emprunteurs des pays en développement éprouvent des difficultés à assurer le service de leur dette. Sur les marchés du crédit bancaire, les pays emprunteurs qui optent pour des investissements ou des politiques affaiblissant leur capacité d'assurer le service de leur dette extérieure se voient refuser l'accès aux crédits de refinancement et se trouvent contraints, par les crises de liquidité qui en résultent, d'entreprendre des programmes de stabilisation. Ainsi, ce n'est plus la prime liée aux risques, mais les coûts probables de la mise en oeuvre d'un programme de stabilisation qui incitent les emprunteurs à choisir judicieusement leurs projets ou l'orientation de leur politique économique. L'étude fait également ressortir que si chaque emprunteur des pays en développement ne tient pas compte du coût qu'entraînerait la réalisation d'un programme de stabilisation, en plus du coût du crédit lui-même, le volume global des emprunts extérieurs risque d'excéder les capacités d'en assurer le financement. /// Durante los últimos quince años el mercado internacional de préstamos bancarios ha sustituido a los mercados internacionales de bonos e inversión directa como fuente principal de capital privado para el desarrollo. Además, la reprogramación de la deuda externa, normalmente en el marco de programas de estabilización, logró evitar el incumplimiento de los países prestatarios en desarrollo. En este artículo se examina la forma en que las innovaciones de las instituciones financieras en el decenio pasado han facilitado esta evolución. Durante los años setenta, la evolución institucional de los sistemas bancarios internos de los países industriales redujo el riesgo de los pasivos por depósitos de los bancos de los centros monetarios. En consecuencia, estos bancos lograron una ventaja competitiva frente a los mercados internacionales de bonos e inversión directa en la intermediación de la corriente de fondos prestables de los países con superávit a los países deficitarios. Al mismo tiempo, las innovaciones financieras aumentaron el costo del incumplimiento de la deuda externa para los países en desarrollo, creando incentivos para emprender programas de estabilización y tratar de reprogramar la deuda externa, en vez de incurrir en incumplimiento. Estas innovaciones tuvieron por resultado que se considerara más bajo el nivel de riesgo de los préstamos a los países en desarrollo y, por tanto, ocasionaron un aumento considerable del volumen de los préstamos de los bancos privados. La fijación de los precios y la asignación del crédito privado para el desarrollo han seguido reflejando esta evolución institucional. En tanto que el mercado internacional de bonos asigna créditos por medio de una prima que refleja el riesgo de incumplimiento de cada uno de los prestatarios, el mercado bancario internacional cobra cargos por una gama más uniforme de riesgos y trata de excluir a ciertas clases de prestatarios del acceso al crédito bancario. Los datos que se presentan en este artículo ponen de manifiesto que en los mercados de bonos se aplican mayores primas de riesgo, en comparación con los mercados bancarios, en momentos en que uno de los mayores países prestatarios en desarrollo experimenta dificultades de servicio de la deuda. En los mercados bancarios se niega el acceso al crédito de refinanciamiento a los países prestatarios que seleccionan proyectos o políticas que tienden a socavar su capacidad para atender el servicio de la deuda externa, y la consecuente crisis de liquidez induce a estos prestatarios a emprender programas de estabilización. Así, el costo previsto de tener que emprender un programa de estabilización viene a sustituir a la prima de riesgo como incentivo para que los prestatarios seleccionen proyectos o políticas adecuados. En el artículo también se comprueba que si los prestatarios de los países en desarrollo no tienen en cuenta el costo de emprender un programa de estabilización además del costo del crédito en el mercado, pueden incurrir en préstamos excesivos.
Year of publication: |
1985
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Authors: | Folkerts-Landau, David |
Published in: |
IMF Staff Papers. - Palgrave Macmillan, ISSN 1020-7635. - Vol. 32.1985, 2, p. 317-363
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Publisher: |
Palgrave Macmillan |
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