This paper presents a productivity growth measure that explicitly accounts for natural capital as an input factor and for undesirable goods, or “bads”, as an output of the production process. The discussion focuses on the extension of productivity measurement for bad outputs and estimates of their shadow prices, while the inclusion of natural capital is discussed in more depth in a companion paper. As bad outputs are the target of environmental policies, a productivity measure that does not take bad outputs into account will underestimate productivity growth, whenever countries devote some inputs to reducing bad outputs, thus improving the environmental impact of their production processes, rather than to increasing the production of goods and services. An adjusted productivity measures is needed in an analysis of the effect of bad outputs on productivity growth as otherwise the effectiveness of environmental policies in promoting production processes that make more efficient use of the environment will be wrongly assessed. Results suggest that the adjustment of the traditional productivity growth measure for bad outputs is small. While this partly hinges on the fact, that due to a lack of more comprehensive data, only a limited set of bad outputs are considered in this paper, namely CO2, SOX and NOX emissions, the relatively small adjustment of the traditional productivity growth measure is good news for two reasons. First, it implies that ignoring the bad outputs considered in this paper results in a relatively small bias of productivity measurement, and thus analysis based on traditional measures should be relatively reliable in this regard. Second, it also implies that the acceleration in productivity growth that would help to substantially reduce the bad outputs considered in this paper, without reducing output growth, should be possible to achieve.<P>Une mesure de productivité avec capital naturel et des produits indésirables<BR>Ce rapport présente une mesure de croissance de la productivité qui inclut explicitement le capital naturel et des produits non-désirables, ou des « bads », comme outputs du processus de production. La discussion se focalise sur l’extension de la mesure de croissance de productivité qui provient des « bad outputs » et sur l’estimation des leurs prix virtuels, alors que l’inclusion du capital naturel est discuté plus en détail dans un autre papier. Une mesure de productivité qui ne prend pas en compte des produits non-désirés est susceptible de sous-estimer la croissance de productivité chaque fois qu’un pays dédie quelques entrants à la réduction de ces produits non-désirables, pour ainsi améliorer l’impact environnemental de ses processus de production, plutôt qu’à la croissance de la production des biens (désirables) et des services. Comme les produits non-désirables sont la cible de la politique environnementale, une analyse de comment celle-ci impacte sur la croissance de productivité requiert une mesure qui inclut les « bad outputs «, comme celle présentée dans ce papier. Sinon, il y a peu d’espoir d’obtenir une évaluation correcte de l’impact des politiques environnementales sur la promotion des processus de production qui utilisent l’environnement avec plus d’efficacité. Les résultats présentés dans ce papier suggèrent que l’ajustement de la mesure traditionnelle de croissance de productivité pour des produits non-désirables est faible. Ceci est en partie dû au fait que, faute d’avoir accès à des donnés plus complètes, les produits non-désirables inclut dans ce papier se limitent aux émissions des dioxydes de carbon (CO2), des oxydes de soufre (SOX) et des oxydes d’azote (NOX). Néanmoins, l’ajustement relativement faible de la mesure de croissance de productivité est une bonne nouvelle pour deux raisons. Premièrement, ceci implique qu’ignorer les produits non-désirables considérés dans ce papier mène à un biais de la mesure de croissance de productivité relativement faible et donc les analyses basées sur des mesures traditionnelles de croissance de productivité devraient être assez fiables. Deuxièmement, ce résultat implique aussi que l’accélération de la croissance de productivité qui contribuerait à réduire substantiellement les produits non-désirables considérés dans ce papier, sans pour autant réduire la croissance de la production des biens et des services, devrait être atteignable.