Slovenia is facing the legacy of a boom-bust cycle that has been compounded by weak corporate governance of state-owned banks. The levels of non-performing loans and capital adequacy ratios compare poorly in international perspective and may deteriorate further, which could require significant bank recapitalisation. Updated bottom-up (i.e. loan by loan) stress tests are needed to evaluate the extent of the problems, as the situation has deteriorated rapidly since a similar exercise was done for the two main stateowned banks in mid-2012. To foster the credibility of the new tests, the main results and underlying assumptions should be made public. The creation of the Bank Asset Management Company (BAMC) should allow recognition of problems by ring-fencing impaired assets, which would create conditions for an orderly resolution of non-viable banks and a rapid privatisation of viable banks. To that end, the process of asset transfer and their management has to be transparent and isolated from political influences by ensuring full independence of the BAMC. To achieve smooth deleveraging of the non-financial sector, viable but distressed enterprises should be restructured while insolvent firms should be swiftly liquidated. The main challenge is to improve inefficient insolvency procedures that are too long and result in low recovery rates. Development of equity markets can also facilitate smoother corporate deleveraging by facilitating equity raising through privatisation and entry of foreign investors. Finally, to prevent future crises, banking supervision should be enhanced further. This Working Paper relates to the 2013 OECD Economic Review of Slovenia (http://www.oecd.org/eco/surveys/slovenia-2013.htm).<P>Restructuration des banques et désendettement en douceur du secteur privé en Slovénie<BR>La Slovénie est confrontée à l’héritage d’un cycle expansion-récession dont l’amplitude a été aggravée par la gouvernance médiocre des banques publiques. Les niveaux des prêts non performants et des ratios d’adéquation des fonds propres sont préoccupants dans une optique de comparaison internationale et risquent de se dégrader encore, ce qui obligerait à une recapitalisation importante des banques. Il faut actualiser les tests de résistance prêt par prêt pour évaluer l’étendue des difficultés, car la situation a rapidement empiré depuis la mi- 2012, date à laquelle on a effectué un exercice similaire pour les deux plus grandes banques publiques. Afin que les nouveaux tests soient crédibles, les principaux résultats et les principales hypothèses sous-jacentes devront être rendus publics. La mise en place d’une société de gestion des actifs bancaires (BAMC) devrait permettre de prendre la mesure des problèmes en isolant les actifs dépréciés, ce qui créerait les conditions d’une résolution ordonnée des établissements non viables et d’une rapide privatisation des établissements viables. À cette fin, le transfert des actifs et leur gestion doivent être transparents et tenus à l’écart des influences politiques au moyen de la pleine indépendance de la BAMC. Pour parvenir à un désendettement en douceur du secteur non financier, il conviendra de restructurer les entreprises viables, mais en difficulté, et de liquider promptement celles qui sont insolvables. Le principal défi à relever est l’amélioration des procédures de liquidation qui sont trop longues et qui aboutissent à de faibles taux de recouvrement des créances. Le développement du marché des actions peut aussi faciliter un désendettement en bon ordre des entreprises en favorisant l’augmentation des fonds propres par la privatisation et l’entrée d’investisseurs étrangers. Enfin, pour prévenir de nouvelles crises, il faut renforcer la supervision des banques. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de la Slovénie 2013 (http://www.oecd.org/fr/eco/etudes/slovenie-2013.htm)
