Despite sustained efforts made in recent years to rein in budget deficits, a majority of OECD countries still face substantial public finance consolidation needs moving forward, owing to the legacy of debt accumulation before the crisis, and to the role played by fiscal policy in rescuing the banking system and supporting aggregate demand in the aftermath of the recession. Further budget consolidation is also needed over a much longer horizon to face long-term public spending pressures, in particular from pensions and health care. <P>Fiscal consolidation complicates the task of achieving other policy goals. In most cases, it weighs on demand in the short term. And, if too little attention is paid to the mix of instruments used to achieve consolidation, it can slow the process of global rebalancing, undermine long-term growth and exacerbate income inequality. It is therefore important for governments to adopt consolidation strategies that minimise these adverse side-effects. The analysis assesses the near and long-term consolidation needs for OECD countries and proposes consolidation strategies that take into account other policy goals as well as country-specific circumstances and preferences. To do so, increases in particular taxes and cuts in specific spending areas are assessed for their effects on short- and longterm growth, income distribution and external accounts. The results of detailed simulations indicate that a significant number of OECD countries may have to raise harmful taxes or cut valuable spending areas to deliver sufficient consolidation, underscoring the need for structural reforms to counteract these side-effects.<P>Choisir des instruments d'assainissement budgétaire favorables à la croissance et à l'équité<BR>Choisir des instruments d’assainissement budgétaire favorables à la croissance et à l’équité Malgré les efforts soutenus entrepris ces dernières années pour endiguer les déficits budgétaires, les besoins d’assainissement des finances publiques demeurent importants dans la plupart des pays de l’OCDE, du fait des dettes accumulées avant la crise et du rôle joué par la politique budgétaire dans le sauvetage du système bancaire et dans le soutien de la demande globale au lendemain de la récession. Des efforts supplémentaires d’assainissement budgétaire sont également nécessaires à long terme pour faire face à l’augmentation des dépenses publiques, en particulier de retraite et de santé. <P>L’assainissement budgétaire complique la réalisation d’autres objectifs des politiques publiques. Dans la plupart des cas, il pèse sur la demande à court terme. De plus, si le choix des instruments à mettre en oeuvre ne fait pas l’objet d’assez d’attention, ceux-ci risquent de ralentir la correction des déséquilibres mondiaux, de réduire la croissance à long terme et d’augmenter les inégalités de revenu. Les stratégies d’assainissement budgétaire adoptées par les gouvernements doivent donc réduire autant que possible ces effets négatifs. L’analyse présente une estimation des besoins d’assainissement à court et à long terme des pays de l’OCDE et propose des stratégies d’ajustement budgétaire qui tiennent compte des autres objectifs des politiques publiques ainsi que de la situation et des préférences propres à chaque pays. Le choix de ces stratégies repose sur une évaluation des effets de différentes augmentations de recettes et diminutions de dépenses sur la croissance à court et à long terme, la répartition des revenus et les comptes courants. Les résultats de simulations détaillées indiquent que de nombreux pays de l’OCDE pourraient avoir à augmenter des taxes préjudiciables ou à réduire des dépenses utiles afin de parvenir au degré d’assainissement budgétaire voulu, soulignant l’intérêt des réformes structurelles pour contrebalancer ces effets négatifs.
