L’objectif de cet article est de présenter les résultats d’une enquête réalisée en 2011 auprès des nouveaux entrepreneurs dunkerquois. Cette enquête s’inscrit dans la durée puisqu’elle fait suite à une série d’enquêtes menée depuis 1993 par le Lab.RII. 80 nouveaux entrepreneurs ont été interrogés. Ils ont créé leur entreprise entre 2008 et 2011. L’objectif était de définir leur potentiel de ressources (un ensemble de ressources qu’ils valorisent pour créer leur entreprise : connaissances, ressources financières et réseau de relations sociales). L’analyse du réseau de relations sociales s’appuie sur l’analyse de Granovetter. Nous avons distingué les liens forts (famille, amis, collègues de travail, banques, etc.) des liens faibles (institutions d’aide à la création d’entreprise, banques, Chambre de commerce, etc.). Dans une agglomération ouvrière, comme Dunkerque, à faible tradition entrepreneuriale, la force des liens fiables se vérifie. Les institutions publiques apportent aux entrepreneurs les ressources qui leur manquent. The aim of this article is to present the results of case study achieved in 2011 on the new entrepreneurs in the city of Dunkrik (North of France). This research is a part of in a long term study which has been managed by the Lab.RII since 1993. 80 entrepreneurs have been interviewed. They have created their enterprise between 2008 and 2011. The objective was to define their resources potential (a set of resources that they valorized to create their enterprise: knowledge, financial resources and social networks). The analysis of the social network is based on the Granovetter’s approach. We have distinguished “strong ties” (family, friends, colleagues and so on) and “weak ties” (agencies to support creation of enterprises, board of trade, banks, and so on). In a working-class town, like Dunkirk, characterized by a poor entrepreneurial tradition, the theory of “strength of weak ties” is verified. Public institutions supply the entrepreneurs with the resources they lack.
