In this paper, we match both the first and the second moments of the equity premium and the risk-free rate by endowing the agents in the economy with disappointment aversion preferences and by making the joint process of consumption and dividends follow a Hamilton's (1989) Markov switching model. The interesting feature about the model proposed in this paper is that we need both disappointment aversion and a Markov switching endowment to match the first and second moments of both real and excess returns. With disappointment averse agents but a joint random walk for consumption and dividend growth rates, the average equity premium produced by the model is in the order of 2.5% compared with 5.3% in our sample. With isoelastic preferences but a bivariate three-state Markov switching model for consumption and dividend growth rates, the equity premium is 1.7% for a coefficient of relative risk aversion of 8 and a discount factor of 0.98, while the standard deviations for both the equity premium and the risk-free rate are close to the observed ones. The mean of the risk-free rate stands however very high at 13%. For a disappointment averse consumer, who weights more bad outcomes than good ones (where bad and good are defined with reference to a certainty equivalent measure of a gamble), it is precisely the existence of a bad state that lowers the equilibrium risk-free rate and increases the mean stock return, thereby producing the desired equity premium. Dans le présent article, nous reproduisons les premier et deuxième moments de la prime de risque sur les actions et du taux de risque en dotant les agents dans notre économie de préférences exhibant de l'averison pour la déception et en adoptant un modèle à changements de régime markoviens (Hamilton (1989)) pour le processus conjoint de la consommation et des dividendes. Le modèle proposé a la particularité intéressante de devoir combiner l'aversion pour la déception et une dotation à changements de régime markoviens pour pouvoir reproduire les premier et deuxième moments des rendements réels et excédentaires. Avec des agents dotés d'averison pour la déception0501s une promenade aléatoire conjointe pour les taux de croissance de la consommation et des dividendes, la prime de risque moyenne sur les actions produites par le modèle est de l'ordre de 2,5 % par rapport à 5,3 % dans notre échantillon. Avec des préférences isoélastiques0501s un modèle bivarié à changement de régime markovien à 3 états pour les taux de croissance de la consommation et des dividendes, la prime de risque sur les actions est de 1,7 % pour un coefficient d'aversion relative pour le risque de 8 et un facteur d'escompte de 0,98, tandis que les écarts-types de la prime de risque et du taux sans risque sont proches des valeurs observées. La moyenne du taux sans risque est toutefois très élevée à 13 %. Pour un consommateur ayant de l'aversion pour la déception, qui accorde un poids plus important aux mauvaises réalisations de la nature qu'aux bonnes (où bon et mauvais se définissent par un rapport à une mesure d'équivalence certaine d'un enjeu), c'est précisément l'existence d'un mauvais état de la nature qui, à l'équilibre, fait baisser le taux sans risque et augmenter le rendement moyen sur les actions, ce qui produit la prime de risque désirée sur les actions.