Domestic Credit and Exchange Rates in Developing Countries: Some Policy Experiments with Korean Data (Crédit intérieur et taux de change dans les pays en développement: quelques expériences en matière de politique à partir de données relatives à la Corée) (El crédito interno y los tipos de cambio en los países en desarrollo: Algunos experimentos de política basados en datos de Corea)
This paper analyzes the efficacy of alternative financial stabilization policies in response to disturbances from various sources. A model, appropriate to the institutional structure of a developing country, is estimated. The model is subjected to shocks from the domestic real economy, domestic financial circumstances, and the external terms of trade. Alternative policy reactions are evaluated with respect to each of these shocks. A few generalizations may be drawn from the results. First, exchange rate changes are a powerful instrument of adjustment, even when the estimated price elasticities of trade are small. Second, even in a country that does not have an open financial system that is integrated with the rest of the world, monetary conditions have a large and rapid effect on the balance of payments. Third, in many cases the most effective policies for stabilizing the external balance entail large fluctuations in exchange rates and prices. To the extent that these fluctuations are themselves regarded as unacceptably costly, less dramatic measures may be preferred. Fourth, the source of a disturbance to the economy is often more important to determining the best policy response than the manifestation of the disturbance. For example, inflation that is the result of unwarranted monetary expansion might require a different policy reaction from that required by the same rate of inflation caused by a rise in import prices. Fifth, policy adjustment lags--that is, lags between environmental disturbances and policy reactions--are very important. The length of these lags may significantly affect the path of the economy, especially when the disturbance to the economy is of short duration. Finally, the appropriate policy response to any disturbance depends on the expected duration of the disturbance. The benefits of avoiding excessive early adjustment have to be weighed against the costs of a probable greater, and more painful, adjustment at a later stage. /// L'auteur analyse l'efficacité de différentes politiques de stabilisation financière dans le cas de perturbations de diverses origines. Il s'agit d'estimer un modèle adapté aux structures institutionnelles d'un pays en développement et de le soumettre aux secousses émanant de l'économie intérieure réelle, du contexte financier intérieur et des termes de l'échange extérieurs. Différentes réactions de politique économique sont alors évaluées. Les résultats obtenus permettent de procéder à quelques généralisations. Tout d'abord, les modifications de taux de change représentent un puissant instrument d'ajustement, même lorsque les élasticités-prix estimées des échanges sont faibles. Deuxièmement, même si le pays considéré ne dispose pas d'un système financier ouvert intégré au reste du monde, les conditions monétaires exercent rapidement une incidence importante sur la balance des paiements. Troisièmement, dans de nombreux cas, les politiques de stabilisation de la balance extérieure les plus efficaces entraînent d'importantes fluctuations des taux de change et des prix. Dans la mesure où ces fluctuations sont considérées ellesmêmes comme coûteuses au point d'être inacceptables, des mesures moins radicales sont parfois préférées. Quatrièmement, la source de la perturbation est souvent plus importante que sa manifestation lorsqu'il s'agit de déterminer la meilleure politique à adopter pour y remédier. Par exemple, dans le cas de l'inflation, l'action requise pourra différer selon que cette inflation découle d'une expansion monétaire non justifiée ou qu'elle est provoquée par la hausse des prix des importations. Cinquièmement, les retards d'ajustement de la politique -- soit la période qui s'écoule entre la perturbation et la réaction -- présentent une importance considérable. Ces retards, selon leur durée, peuvent avoir une incidence sensible sur le sentier de croissance de l'économie, notamment lorsque la perturbation est de brève durée. Enfin, la réaction appropriée, face à une perturbation donnée, dépend de la durée attendue de cette perturbation. L'avantage d'éviter un ajustement immédiat -- qui risque d'être excessif -- ne doit pas cacher le fait que l'ajustement ainsi retardé sera sans doute plus étendu et plus pénible. /// En este artículo se analiza la eficacia de diversas medidas de estabilización financiera que pueden adoptarse en reacción a perturbaciones provenientes de diversas fuentes. Con tal objeto, se estimó un modelo coherente con la estructura institucional de un país en desarrollo. Luego se sometió dicho modelo a perturbaciones provenientes del sector real de la economía, de circunstancias financieras internas, y de los términos de intercambio. Posteriormente se evaluaron las posibles reacciones de política ante cada una de estas perturbaciones. Con los resultados se pueden hacer algunas generalizaciones. En primer lugar, las alteraciones de los tipos de cambio constituyen un instrumento poderoso de ajuste, aun cuando la elasticidad estimada del comercio exterior con respecto a los precios sea reducida. En segundo lugar, incluso en un país que no cuente con un sistema financiero abierto e integrado con el resto del mundo, la situación monetaria tiene efectos rápidos y de magnitud sobre la balanza de pagos. Tercero, en muchos casos las medidas más eficaces para estabilizar la balanza externa requieren fuertes fluctuaciones de los tipos de cambio y de los precios. En la medida en que dichas fluctuaciones se consideren excesivamente costosas, podrán preferirse medidas menos drásticas. Cuarto, para decidir la mejor reacción de política suele ser más importante observar la causa de una perturbación en la economía que los síntomas de la misma. Por ejemplo, la inflación derivada de una expansión monetaria excesiva exigirá una reacción diferente de la requerida por la misma tasa de inflación derivada de una subida de los precios de importación. En quinto lugar, los rezagos en las medidas de política--es decir, los rezagos entre las perturbaciones en el contexto económico y la reacción de política--son muy importantes. La duración de los rezagos puede condicionar significativamente la evolución de la economía, especialmente si la perturbación es de corta duración. Por último, el tipo adecuado de política, como reacción a una perturbación, depende de la duración esperada de dicha perturbación. Las ventajas de no aplicar con prontitud un ajuste excesivo tienen que sopesarse frente al costo de un ajuste probablemente más enérgico, y más penoso, en una fase posterior.
Year of publication: |
1984
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Authors: | Lipschitz, Leslie |
Published in: |
IMF Staff Papers. - Palgrave Macmillan, ISSN 1020-7635. - Vol. 31.1984, 4, p. 595-635
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Publisher: |
Palgrave Macmillan |
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