Pour la première fois, certains acteurs financiers de pays en développement font jeu égal avec d’autres géants financiers des pays de l’OCDE, par le biais de leurs fonds d’État. Ces organismes pourraient devenir des acteurs majeurs du financement du développement, via les fonds d’État pour le développement. S’ils décidaient d’allouer 10 % de leur portefeuille aux économies émergentes et en développement sur les dix prochaines années, les fonds d’État pourraient générer des rentrées supérieures à 1 400 milliards de dollars – soit plus que la totalité de l’aide des pays de l’OCDE aux pays en développement.