International Trade of Multinational Corporations and Its Responsiveness to Changes in Aggregate Demand and Relative Prices (Les échanges internationaux des sociétés multinationales et leur sensibilité aux variations de la demande globale et des prix relatifs) (El comercio internacional de las empresas multinacionales y su sensibilidad ante las variaciones de la demanda global y los precios ...
A substantial proportion of international trade now consists of direct intrafirm transactions between various affiliates of the same multinational firm. The size and direction of such trade flows are determined by choice-of-location decisions within the firm. The growing share of such internalized transactions in total trade may have important implications for the response of a country's trade flows to changes in economic activity and relative competitiveness. This paper tests whether the response of such internal trade flows to shifts in aggregate demand and relative prices differs from the response of more conventional trade. A number of a priori reasons for expecting a lower underlying price elasticity for intrafirm trade are considered. The econometric implications of using artificial transfer prices are also discussed, and it is shown that they generally cause a downward bias in estimated price elasticities. The empirical section of the paper discusses the fitting of a simplified version of the Fund's World Trade Model to data on the transactions of U. S. multinational companies and their overseas affiliates and comparing the results with those obtained for conventional trade flows. Given the nature of the available data, it is only possible to estimate the model for U. S. manufacturing imports from overseas affiliates and for exports from U. S. affiliates in each of the major industrial countries. No adequate time series exist on exports from U. S. parents to their overseas affiliates. The results show that while there is no significant difference in the response of intrafirm and conventional trade to shifts in aggregate demand, the estimated price responsiveness of intrafirm trade is significantly lower. In general, the normal trade model fits poorly for intrafirm trade flows, and a somewhat different model, based on a choice-of-location framework, may be called for. /// Les échanges internationaux qui s'effectuent de nos jours prennent en grande partie la forme d'opérations directes intra-société, c'est-à-dire d'opérations entre différentes filiales d'une même société multinationale. L'ampleur et l'orientation de ces courants d'échange sont déterminées par les décisions prises au sein de la société sur le choix du lieu de production. Etant donné la place de plus en plus grande qu'elles occupent dans le total des échanges, ces transactions intra-société peuvent avoir d'importantes conséquences pour la façon dont les flux commerciaux d'un pays réagissent aux variations de l'activité économique et de la compétitivité relative. La présente étude a pour objet de déterminer si la réaction de ces flux commerciaux intra-société aux variations de la demande globale et des prix relatifs diffère de celle des échanges de type traditionnel. Après avoir examiné un certain nombre de raisons "a priori" incitant à croire que l'élasticité-prix sous-jacente sera normalement inférieure dans le cas des échanges intra-société, elle donne un aperçu des conséquences économétriques qu'entraîne l'utilisation de prix de transfert artificiels en précisant que ces prix ont tendance à fausser en baisse les estimations de l'élasticité-prix. Dans la section empirique de l'étude, on adapte une version simplifiée du modèle du commerce mondial du Fonds aux données sur les transactions de sociétés multinationales américaines et de leurs filiales à l'étranger et on compare les résultats que donne le modèle pour les opérations intra-société à ceux qu'on obtient pour les courants d'échange traditionnels. Etant donné la nature des données disponibles, le modèle ne peut être estimé que pour les produits manufacturés que des sociétés multinationales américaines importent de leurs filiales à l'étranger et pour les produits exportés vers les Etats-Unis par des filiales américaines situées dans chacun des principaux pays industrialisés. Il n'existe aucune série chronologique adéquate sur les exportations des sociétés américaines vers leurs filiales à l'étranger. Les résultats indiquent que, s'il n'y a pas de différence significative entre la réaction des échanges intrasociété aux variations de la demande globale et celle des échanges de type traditionnel aux mêmes variations, la sensibilité estimée des échanges intrasociété aux variations des prix est, en revanche, nettement inférieure à celle des autres échanges. En général, le modèle commercial normal est peu adapté aux échanges commerciaux intra-société et il serait peut-être préférable d'utiliser un modèle légèrement différent, fondé sur une approche qui tient compte du choix du lieu de production. /// Una proporción considerable del comercio internacional consiste actualmente en transacciones directas entre diversas filiales de una misma empresa multinacional. La magnitud y dirección de estas corrientes comerciales se determinan mediante decisiones, adoptadas dentro de la empresa, sobre la elección de lugares. La proporción creciente de estas transacciones internas con respecto al comercio total puede tener consecuencias importantes con respecto a la sensibilidad de las corrientes comerciales de un país ante las variaciones de la actividad económica y la competitividad relativa. En este trabajo se trata de determinar si la sensibilidad de estas corrientes de comercio interno ante las variaciones de la demanda global y los precios relativos difiere de la sensibilidad del comercio más convencional. Se consideran ciertas razones a priori que permitirían suponer una menor elasticidad-precio en el caso del comercio que se efectúa dentro de una misma empresa. También se analizan las repercusiones econométricas de la utilización de precios de transferencia artificiales, y se demuestra que, en general, estos precios originan un sesgo a la baja en las elasticidades-precio estimadas. En la parte empírica de este estudio se examina la aplicación de una versión simplificada del Modelo de Comercio Mundial, del Fondo, a los datos sobre las transacciones de las empresas multinacionales estadounidenses y sus filiales en el exterior, y la comparación de los resultados con los obtenidos en el caso de las corrientes comerciales convencionales. Dado el carácter de los datos disponibles, sólo es posible estimar el modelo en el caso de las importaciones estadounidenses de manufacturas provenientes de filiales en el exterior y las exportaciones de las filiales de empresas estadounidenses en cada uno de los principales países industriales. No existen series cronológicas adecuadas relativas a la exportación de las casas matrices estadounidenses a sus filiales en el exterior. Los resultados indican que si bien no hay una diferencia significativa en cuanto a la sensibilidad del comercio efectuado dentro de una misma empresa y del comercio convencional ante las variaciones de la demanda global, la sensibilidad estimada de los precios es muy inferior en el caso del comercio que tiene lugar dentro de una misma empresa. En general, el modelo normal de comercio se adapta mal a las corrientes comerciales que existen dentro de una misma empresa y puede ser necesario aplicar un modelo algo diferente, basado en la elección de lugares.
Year of publication: |
1981
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Authors: | Goldsbrough, David J. |
Published in: |
IMF Staff Papers. - Palgrave Macmillan, ISSN 1020-7635. - Vol. 28.1981, 3, p. 573-599
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Publisher: |
Palgrave Macmillan |
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