Investissement direct étranger et autres flux financiers vers l'Amérique latine
Organisation de coopération et de développement économiques et Banque interaméricaine de développement
L’investissement direct étranger (IDE) est-il préférable à d’autres flux de capitaux, comme les prêts bancaires ? Telle est la question centrale traitée ici. La part de l’IDE dans l’ensemble des flux en direction de l’Amérique latine a indiscutablement augmenté, mais il n’est guère aisé de déterminer la part de.l’offre et de la demande dans la genèse du phénomène. Les analyses présentées dans cet ouvrage semblent démontrer que l’IDE ne contribue ni plus ni moins que les autres types de capitaux à la croissance et à la résistance aux crises. Il peut même être, dans certains cas, un signe de mauvaise santé de l’économie. Mais cet ouvrage présente également des arguments opposés. En outre, on croit généralement que les pays qui se concurrencent pour attirer l’IDE entraînent un « nivellement par le bas », notamment des normes de protection du travail et de l’environnement. Or, étonnamment, ces craintes semblent pour une large part infondées. L’ouvrage se fait enfin l’écho d’une table ronde consacrée à ces questions et à laquelle ont participé des représentants du secteur privé. La Banque interaméricaine de développement et le Centre de développement de l'OCDE ont créé conjointement le Forum international sur les perspectives latino-américaines, tribune où des représentants de la région Amérique latine et des pays de l'OCDE peuvent débattre une fois par an de leurs idées et stratégies. Cet ouvrage rassemble les communications et les analyses présentées lors de la onzième édition de ce Forum, qui s’est tenu à Paris en novembre 2000.