This paper assesses the OECD’s projections for GDP growth and inflation during the global financial crisis and recovery, focussing on lessons that can be learned. The projections repeatedly over-estimated growth, failing to anticipate the extent of the slowdown and later the weak pace of the recovery – errors made by many other forecasters. At the same time, inflation was stronger than expected on average. Analysis of the growth errors shows that the OECD projections in the crisis years were larger in countries with more international trade openness and greater presence of foreign banks. In the recovery, there is little evidence that an underestimate of the impact of fiscal consolidation contributed significantly to forecast errors. Instead, the repeated conditioning assumption that the euro area crisis would stabilise or ease played an important role, with growth weaker than projected in European countries where bond spreads were higher than had been assumed. But placing these errors in a historical context illustrates that the errors were not without precedent: similar-sized errors were made in the first oil price shock of the 1970s. In response to the challenges encountered in forecasting in recent years and the lessons learnt, the OECD and other international organisations have sought to improve their forecasting techniques and procedures, to improve their ability to monitor near-term developments and to better account for international linkages and financial market developments.<P>Prévisions de l'OCDE pendant et après la crise financière : Post mortem<BR>Ce document évalue les projections de l'OCDE relatives à la croissance du PIB et à l'inflation durant la crise financière mondiale et lors de la reprise, tout en mettant l'accent sur les leçons qui peuvent être tirées. Les projections ont surestimé la croissance de façon répétée, à défaut d'anticiper l'ampleur du ralentissement puis, plus tard, le faible rythme de la reprise — des erreurs commises par de nombreux autres prévisionnistes. Simultanément, l'inflation a été, en moyenne, plus forte que prévu. L'analyse des erreurs relatives à la croissance montre que les prévisions de l'OCDE durant les années de crise économiques ont été plus importantes dans les pays dotés d'une plus grande ouverture au commerce international et d'une plus grande présence de banques étrangères. Durant la reprise, il y a peu d'évidences qu'une sous-estimation de l'impact de la consolidation budgétaire ait conduit de manière significative aux erreurs. Au lieu de cela, l'hypothèse de conditionnement répétée que la crise de la zone euro devrait se stabiliser ou a joué un rôle important, avec une croissance plus faible que prévu dans les pays européens où les écarts de rendement des obligations étaient plus élevés que ce qui avait été supposé. Mais placer ces erreurs dans un contexte historique montre que les erreurs ne sont pas sans précédent: des erreurs de taille similaire ont été faites lors du premier choc des prix du pétrole dans les années 70. En réponse aux difficultés rencontrées dans les prévisions au cours des dernières années et les leçons apprises, l'OCDE et d'autres organisations internationales ont cherché à améliorer leurs techniques et procédures de prévision, afin d'améliorer leur capacité à surveiller l'évolution à court terme et à mieux appréhender les liens internationaux et l'évolution du marché financier