Despite progress over the past decades, Greece?s educational indicators lag behind those of other OECD countries. PISA scores are low, a large number of tertiary students study abroad, and attainment rates are low at all levels of education. Resources devoted to education are also modest. Participation in early childhood education and care is particularly low, influencing education outcomes in later years, the child care sector is poorly regulated and under–developed, and the separate administration of pre–school and childcare has led to inefficiencies. Education quality in primary and secondary levels reflects lack of performance incentives for teachers, deficient curriculum, weak school autonomy and accountability. This has driven children to complementary private courses to prepare for university exams. The university system is rigid and lacks a well performing evaluation mechanism. Recent reforms have addressed some of these issues but more needs to be done. Educational outcomes could be improved by giving more autonomy to schools and universities, and increasing accountability by, for example, performance evaluations of teachers and introducing standard nationwide exams at more levels of school education. A more flexible framework for tertiary education would promote responsiveness to changing demand conditions and enhance the quality of the sector. Educational outcomes could also be improved by more initiatives to counteract the effects of disadvantaged backgrounds on performance. The schools should also ensure that the curriculum prepares students with competences needed to succeed in their post–school life. This includes making vocational and technical education more attractive.<P>Améliorer les performances du système éducatif en Grèce<BR>En dépit des progrès réalisés dans les dernières décennies, les indicateurs de l’éducation de la Grèce sont en retrait par rapport à ceux des autres pays de l’OCDE. Les résultats de l’exercice PISA sont médiocres, un pourcentage élevé d’étudiants effectuent leurs études supérieures à l’étranger et les taux de réussite sont faibles à tous les niveaux. Pareillement, les ressources consacrées à l’éducation sont modestes. L’accueil et l’éducation de la petite enfance sont très peu développés, ce qui se répercute sur les performances éducatives ultérieures, le système de prise en charge des tout jeunes enfants est sous-développé et peu régulé, et la séparation administrative opérée entre l’éducation préscolaire et la garde des tout jeunes enfants est source d’inefficacités. La qualité de l’enseignement primaire et secondaire reflète le manque d’incitation à la performance pour le corps enseignant, les carences des programmes scolaires, le manque d’autonomie et de responsabilité des établissements scolaires. Ce tableau conduit les parents à faire donner des cours privés complémentaires à leurs enfants pour les préparer aux examens universitaires. Le système universitaire est rigide et il ne dispose pas d’un mécanisme d’évaluation performant. Les réformes récentes se sont attaquées à certains de ces problèmes, mais cela ne suffit pas. Les performances du système éducatif pourraient être améliorées en donnant plus d’autonomie aux écoles et aux universités et en augmentant le niveau de responsabilité, par exemple en évaluant les performances des enseignants et en introduisant des examens nationaux standard à un plus grand nombre de niveaux d’études. Dans l’enseignement supérieur, un cadre plus flexible autoriserait une meilleure réactivité à l’évolution de la demande et se traduirait par un gain qualitatif. Les performances du système éducatif pourraient également être améliorées en prenant davantage d’initiatives pour compenser les effets d’antécédents défavorables sur les performances. Les établissements scolaires devraient en outre s’assurer que leurs programmes permettent aux élèves d’acquérir les compétences requises pour réussir dans leur vie post-scolaire, ce qui passe notamment par une plus grande attractivité de l’enseignement technique et professionnel.