Théorie Q de Tobin de l'investissement et dépréciation endogène
Ce travail vise, tout d’abord, à montrer qu’il existe une relation cointégrante à long terme entre l’investissement, la dépréciation et les attentes de profit mesurées par le ratio Q de Tobin. Ensuite, que cette relation découle directement d’un modèle d’optimisation intertemporelle ou l’on considère le taux de dépréciation comme une variable de contrôle du point de vue de l’entreprise. Finalement, et par conséquent, qu’il existe une correspondance étroite entre les propriétés statistiques de l’équation cointégrante du modèle empirique et les propriétés économiques du taux d’investissement d’équilibre stationnaire résultant du modèle théorique Q de Tobin, en revenant cette fois avec les nouveaux arguments suggérés par le développement d’un modèle dynamique qui traite la dépréciation du capital de façon endogène. Une application empirique est effectuée sur des données du secteur privé non financier de l’économie Espagnole pour la période comprise entre 1964 et 1990.