La population du Canada vieillit depuis plusieurs décennies. En 1976, l’âge moyen des hommes n’était que de 27,2 ans, alors qu’il atteint 39,4 ans en 2013. La tendance reflète à la fois une augmentation de l’espérance de vie des Canadiens à leur naissance, mais aussi l’impact du vieillissement de la génération du baby-boom. Alors que la jeunesse tend en général à connaître un taux de chômage plus élevé que les travailleurs plus âgés, la réalité, suite à la récession, d’une main-d’Å“uvre encore dominée par les baby-boomeurs, certains d’entre eux ayant retardé l’âge de leur retraite en raison de conditions économiques incertaines dues à la récession la plus récente, a suscité l’inquiétude que les travailleurs plus âgés occupaient des emplois qui pourraient être tenus par des jeunes. Alors que certains pays ont essayé de contrer ce souci par des initiatives politiques encourageant les travailleurs à prendre une retraite anticipée (tel que le Plan d’abandon d’emploi en vigueur dans les années 1970 et 1980 au Royaume-Uni), de telles propositions sont souvent critiquées du fait de leur manque de fondement théorique, étant donné que les travailleurs plus âgés et plus jeunes peuvent rarement se remplacer parfaitement. Une étude intitulée « Le vieillissement de la main-d'Å“uvre et les perspectives d'emploi de la jeunesse : la situation au Canada » (Rapport de recherche du RCCMTC no 139) par les membres affiliées du RCCMTC Sundip Dhanjal et Tammy Schirle (toutes deux de l’Université Wilfrid Laurier) évalue les effets du vieillissement de la main-d’Å“uvre sur le chômage des jeunes, sur les salaires et sur les effectifs scolaires. Aucune donnée ne semble indiquer que les résultats de la jeunesse sur le marché du travail seraient meilleurs si moins de travailleurs plus âgés étaient encore en activité; au contraire, des preuves semblent indiquer qu’une population vieillissante a un effet positif sur les perspectives d’emploi des jeunes. Alors que les tueries dans les écoles secondaires ne constituent qu’un très petit pourcentage des meurtres d’adolescents, leur impact négatif sur la conscience des élèves peut être destructeur et durable. Les incidents très violents peuvent distraire des études, et la peur et la perception d’un environnement dangereux peuvent gêner les élèves dans leur ouverture à de nouvelles opportunités essentielles pour leur formation, ou même, de façon plus problématique, leur faire éviter d’aller à l’école. Les incidents violents peuvent affecter l’attribution du temps d’enseignement. Ces facteurs peuvent influer sur le rendement cognitif et le comportement des élèves. Outre le trauma émotionnel et psychologique infligé par les tueries dans les écoles, quels effets ont ces événements sur le rendement scolaire de ceux qui en survivent et retournent à l’école ? Une étude du RCCMTC intitulée « Les effets des tueries dans les écoles secondaires sur les écoles et les performances des élèves » (Rapport de recherche du RCCMTC no 136) par Louis-Philippe Béland (Université de l’État de Louisiane) et Dongwoo Kim (Université de l’Illinois à Urbana-Champaign) indique que les tueries dans les écoles ont grandement diminué les inscriptions d'élèves en 9e année (année d'admission à l'école secondaire) et les résultats scolaires en mathématiques et en anglais.